Critique 635 - Quartier M T.1/3 Fêlures

Publié le par Philippe Grenier

Scénariste : Stéphane Beauverger
Dessinateur : Benjo
Coloriste : Zano
Éditeur : Dupuis
Collection : Empreinte(s)

Taille : Grand format
Dépôt Légal : 05/2007
ISBN-10 : 2-8001-3955-2
ISBN-13 : 978-2-8001-3955-5
Nb Pages : 48
Prix de détail : 21.95$ (13.00€)

Genre : Science-fiction; Anticipation



Synopsis du site de Dupuis
Maël et Mog traînent leur spleen adolescent dans le Quartier M, une immense zone urbaine dévorée par l'amnésie collective. Quelles fêlures vont briser l'ordre de leur petit monde ?
Maël, qui n'a jamais quitté les murs du secteur, rêve de lointaines explorations du Doge. Ce héros du Quartier M est un mythe vivant, omniprésent dans les feuilletons ou sur les boîtes de céréales... Maël et son copain Mog ont grandi, joué, traîné ensemble. Mais, pour échapper aux coups de son père, Mog doit fuguer. Dans ce monde souffrant d'amnésie et de dégénérescence collective, la seule réaction, violente et sans espoir, est celle des gangs dont la devise pourrait être « vivre vite, mourir jeune, et tout casser. » Quel avenir pour les deux amis d'enfance ? Quelle voie choisir entre le fatalisme des adultes et la violence environnante ?


Nés dans un monde sans mémoire collective, les deux jeunes protagonistes Maël et Mog traînent dans les quartiers abandonnés avoisinant le leur, en espérant penser à autre chose que leur propre futur. En fait, leur destin n'est que trop bien défini, car tous les habitants du quartier semblent être touchés, un jour ou l'autre avant la quarantaine, par les effets anticipés de la maladie d'Alzheimer. Or, dans le quartier M, certains jeunes réagissent plutôt mal à cet incontournable destin qui est le leur, et se vengent en terrassant tous les gens qui les entourent... shock

Présentée sous une forme hybride de découpage à la franco-belge et d'illustration à la manga, cette bande dessinée réalisée par Benjo et Zano sur un scénario de Stéphane Beauverger frappe par son rendu inhabituel et ses couleurs très vives. Prévue en trois tomes, et arborant la marque de la collection Empreinte(s) des éditions Dupuis, cette série connaît un départ un peu mitigé, car le premier opus démarre à la mode de certains films français, à savoir que la pellicule commence à tourner après que l'histoire ait débutée. En d'autres mots, il aurait été intéressant pour le lecteur d'avoir droit à une sorte de préambule qui fasse le topo de la situation, avant de le propulser dans le récit, plutôt que de tenter par quelques bribes d'information glissées à droite et à gauche de l'informer à propos de la situation actuelle. neutral

Enfin, avec deux autres tomes à paraître dans cette trilogie, il se pourrait bien que les auteurs aient choisi de garder le meilleur pour la suite! Entre temps, on peut se permettre de souligner le très beau travail des deux artistes, qui réalisent ici une oeuvre visuellement intéressante. wink

ok ok ½ /5

Publié dans Critiques

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