Critique 694 - Grimmy T.17 Le Tour de Grimmy
Présentation de l'éditeur
Grimmy est placé par sa maîtresse dans une école de dressage : évidemment, celui qui en sortira dressé n'est pas notre allumé de chien favori !
Attila le chat a du mérite à être toujours en vie après les traitements infligés par Grimmy, qui, lui, se vautre dans des dizaines de poubelles différentes, se fait un nouveau copain d'un chien encore plus débile que lui, bref, la vie continue...
Grimmy rentre parfaitement dans les clichés que l’on connaît des chiens, il n’aime pas les chats, prend plaisir à mordre le facteur, enterre des os et monopolise le fauteuil de sa maîtresse. Par contre, malgré le fait qu’il ait un foyer, il se comporte comme un vrai chien loubard, il boit l’eau des toilettes, fouille les poubelles et en dépit des efforts de madame Armoise, sa maîtresse d’école, il donne de piètres résultats quand il s’agit de se laisser dresser.
Ce dix-septième album de Grimmy regroupe en 48 pages une série de gags descénarisés par Mike Peters, qui a adopté un style graphique simple et très expressif convenant parfaitement à ce type d’humour caustique présenté sous forme de strips. Cependant, cet album ne conviendra pas à tout le monde car, d’une part, les gags sont plutôt grossiers, et d’autre part, toute forme de finesse humoristique liée aux jeux de mots de l’auteur a malheureusement été perdue dans la traduction. Il est à noter toutefois, que l’auteur connaît un succès impressionnant aux Etats-Unis, où sa série Grimmy est publiée dans plus de cinq cents journaux américains.
Pour conclure, on peut dire que cet album pourra distraire et plaire à un public plus ou moins vaste capable d’apprécier un humour peu raffiné mais efficace dans son genre.
/5