Critique 717 - Actor's Studio T.1 Rose rouge

Publié le par Philippe Grenier

Scénariste : Julien Blondel
Dessinateur : Camilo Collao
Coloriste : <Aucun> - Noir & Blanc
Lettrage : Luc Felix
Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Collection : Shogun Seinen

Taille : Format A5, couverture souple
Dépôt Légal : 06/2007
ISBN-10 : 2-7316-1967-8
ISBN-13 : 978-2-7316-1967-6
Nb Pages : 144
Prix de détail : 16.95$ (8.40€)

Genre : Polar/Thriller



Présentation de l'éditeur
Sauvé de l'exécution par un célèbre producteur, un meurtrier devient l'acteur vedette d'une série de snuff movies commandés par de riches clients. Alors qu'il multiplie les scénarios sanglants qui explosent l'audimat, la vie de Colin est bouleversée par un mystérieux marionnettiste qui semble connaître ses secrets les mieux gardés... Dans une société corrompue par la télé-réalité et les réseaux de meurtres à la demande, les cauchemars d'une orpheline à l'enfance brisée par une vidéo, d'un inspecteur rongé par le remords et d'un acteur rêvant d'oscars et de reconnaissance, vont se mêler en une redoutable course contre la mort...

Tout comme c'était le cas dans certaines réalisations cinématographiques telles que Strange Days, Videodrome et le très marquant 8MM, le sujet de fond de cette nouvelle série signée Julien Blondel et Camilo Collao fait état des snuff movies, dans lesquels des actes criminels sont filmés en direct afin d'être revendus à des gens riches à l'esprit profondément tordu. Alors que l'Internet a permis à de tels films de circuler librement grâce à des moyens liés au Torrents et aux sites Warez, qu'en est-il des vies des gens qui ont été marqués par ce phénomène d'extrême voyeurisme? donnowhy

C'est dans un univers des États-Unis d'Amérique légèrement plié que les auteurs choisissent de placer leur récit, un pays où les lobbies et la puissance du marché capitaliste a réussi à prendre le dessus sur les lois, permettant ainsi à certains producteurs, si l'on peut se permettre de les nommer comme tels, de remplir une grille horaire de télévision avec des émissions de télé-réalité tout aussi étranges qu'horrifiantes. Dans le cadre de l'un de ces tournages, un homme exécute, devant une fillette interloquée, les deux parents de celle-ci, puis lui remet une simple rose blanche. Or, six ans plus tard, le passé rattrape le tueur qui se fait présenter une rose à son tour... shock

Illustrée dans le style des mangas venus du pays du Soleil Levant, cette bande dessinée découpée en quatre chapitres d'une trentaine de pages présente les personnages principaux de l'histoire en démarrant sur l'événement qui aura à jamais marqué la vie de la jeune Léa. Conçu pour être lu selon un débit rapide, ce premier tome met en place les divers aspects du récit, mais sans pour autant tout dévoiler de l'intrigue. En bref, voilà une lecture angoissante et prenante, et qui marque incontestablement le lecteur averti! scared

ok ok ok ½ /5

Publié dans Critiques

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