Critique 899 - Tueur (Le) T.6 Modus Vivendi
Présentation de l'éditeur
Au Venezuela, le "sanctuaire" qu'il a choisi pour se retirer du monde depuis quatre longues années, le Tueur réapparaît aux yeux de ses semblables. L'ennui, la lassitude de ne plus rien faire, le besoin d'action ? Toujours est-il que l'ex-exécuteur, sollicité par des interlocuteurs se recommandant de son vieil ami Mariano, reprend du service pour "une pige", comme il dit ; un contrat comme ça, pour voir, sans engagement ultérieur. Sauf que l'affaire, évidemment, sent plus mauvais qu'il n'y paraissait de prime abord. Éliminer un banquier et un courtier international en pétrole, soit. Mais pourquoi sa troisième et dernière cible est-elle une religieuse, Madre Luisa, si dévouée, désintéressée et investie dans son ministère auprès des plus pauvres qu'on la connaît dans toute l'Amérique latine comme la madonne des bidonvilles...
Quatre ans après avoir pris une retraite "bien méritée", le Tueur reprend du service! En fait, un assassin peut-il vraiment prendre une retraite en bonne et due forme, et rester à vivre bien peinard à l'écart de tous et chacun sans avoir à continuellement regarder par-dessus son épaule? Car, après tout, entre les divers contractants et les plus nombreuses victimes issues de son "talent" particulier, le seul lien qui subsiste est toujours le même: lui! Et de surcroît, pourquoi gâcher son talent quand on est encore au sommet de sa forme?
Ainsi, après avoir réalisé les deux premiers volets de leur nouvelle série intitulée Cyclopes, les auteurs Matz et Luc Jacamon reviennent plancher sur leur dangereux protagoniste afin d'offrir, à leurs lecteurs impatients, le début d'un nouveau cycle d'aventures à l'image du premier. Ainsi, quelques semaines avant la parution du premier volume intégrale de la série, dans lequel on peut (re)découvrir les trois premiers tomes de Le Tueur, un nouveau cycle commence avec, en prime, un retour sur quelques uns des personnages ayant contribué aux événements du cycle dernier, soit Mariano et son oncle mafiosi. Ces derniers agissent, en effet, en tant qu'entremetteurs pour un nouveau contrat pour le Tueur...
Réalisé de façon tout aussi resplendissante que les albums précédents, ce nouveau volet de Le Tueur relance la série avec brio, tandis que les lecteurs se retrouvent absorbés dans leur lecture dès les premières pages de l'album. De fait, autant pour le scénario de Matz que pour la qualité de réalisation des planches de Luc Jacamon, les auteurs ne laissent rien au hasard dans cette bande dessinée, en fournissant, en parfait accord avec les attentes des lecteurs les plus exigeants, un album de très grande qualité dans son ensemble. À lire!
/5
Lien vers la critique du premier volume intégral de la série Le Tueur:
Tueur (Le): Premier cycle
Ainsi que vers les critiques de deux autres albums signés Matz & Jacamon:
Cyclopes T.1 La Recrue
Cyclopes T.2 Le Héros