Critique 979 - Taïga Rouge T.1 Première partie

Publié le par Philippe Grenier

Scénariste : Arnaud Malherbes
Dessinateur : Vincent Perriot
Coloriste : Ruby
Lettrage : Glogo (Philippe Glogowski)
Éditeur : Dupuis
Collection : Aire Libre

Taille : Grand format
Dépôt Légal : 06/2008
ISBN-10 : 2-8001-4166-2
ISBN-13 : 978-2-8001-4166-4
ISBN-13 : 978-2-8001-4186-2 (édition spéciale)
Nb Pages : 80 (ou 96, édition spéciale)
Prix de détail : 24.95$/31.95$ (15.00€/18.00€)

Genre : Aventure; Historique



Présentation de l'éditeur
Transbaïkalie, hiver 1920. Ferdinand Ossendowski vient de Saint-Petersbourg. Là-bas, à la faculté de médecine, il était le plus révolté parmi les étudiants. Pourtant, après la révolution, le commissaire politique venu de Moscou ne l'a pas trouvé assez rouge à son goût. Ferdinand a dû s'enfuir, laissant derrière lui le souvenir de la belle Natacha... Pour le citadin, traverser à pied les forêts de Transbaïkalie n'est pas une promenade de plaisir. Les loups de toutes sortes l'attendent sur sa route. Mais aussi l'amitié. Celle avec le cavalier Djam Gordou, fier représentant du peuple Uriahays. Sa science des armes et sa connaissance des âmes seront pour Ferdinand le garant de sa survie. Car, entre les gardes rouges et les cosaques de l'armée blanche, il ne fait pas bon voyager dans ces contrées déchirées par la guerre civile...

En plus d'être soulignée par les éditions Dupuis, alors qu'ils intégrèrent la première partie de ce récit au sein de leur collection spéciale 20 Ans Aire Libre, cette oeuvre mettant en vedette le médecin Ferdinand Ossendowski et le cavalier Djam Gordou représente la première collaboration entre le scénariste Arnaud Malherbes et le jeune dessinateur Vincent Perriot. Il est d'autant plus vrai que pour ce dernier, ce premier volet de Taïga Rouge est symbole de son arrivée au sein de la grande famille des professionnels du 9e Art! wink

Invitant ainsi leurs lecteurs à retourner à la Russie du début du XXe, les auteurs proposent un récit inspiré des histoires véritables du baron Von Ungern et du géologue Ferdynand Ossendowski, relatant d'une façon ré-imaginée les faits extraordinaires d'un médecin devant fuir sa demeure afin d'éviter d'être pris par les commissaires politiques de la République socialiste fédérative soviétique de Russie. Son parcours particulier le fera rencontrer un cavalier solitaire en compagnie duquel il entrera dans l'histoire de son pays, alors qu'il assumera, bien malgré lui, un rôle déterminant lors de la guerre civile qui déchirait alors la Mongolie-Extérieure. shock

Dessinée dans un style très personnel à l'artiste Vincent Pierrot, qui s'avère aussi angulaire que celui de Marc Védrines, mais doté d'un traitement des ombres tel qu'apprécié dans les oeuvres de Christophe Blain, cette première partie du diptyque de Taïga Rouge en offre carrément pour son argent! Que ce soit dans sa version régulière ou sa version spéciale ornée d'une jaquette et d'un cahier additionnel de 16 pages, cette bande dessinée scénarisée par Arnaud Malherbes, et mise en couleurs par Ruby, ne manquera pas de captiver son lecteur dès les premières pages lues, et le gardera ainsi tout au long de ses 76 planches! smile

ok ok ok ok /5

Lien vers la critique d'un autre tome de la collection 20 Ans Aire Libre:
arrow Femme accident (La) T.1 Première partie

Publié dans Critiques

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