Critique 199 - Une aventure rocambolesque de... T.3 Attila le Hun - Le Fléau de Dieu

Publié le par Philippe Grenier

Scénariste : Manu Larcenet
Dessinateur : Daniel Casanave
Coloriste : Patrice Larcenet
Editeur : Dargaud
Collection : Poisson Pilote

Taille : Format normal
Dépot Légal : 05/2006
ISBN : 2-205-05813-4
Nb Pages : 48
Prix de détail : 16.95$ (9.80€)

Genre : Humoristique



Synopsis du site de Dargaud
Par une belle après-midi d'été, Attila arrive en Beauce et s'aperçoit qu'il vient enfin de conquérir le monde. Se pose alors la question fondamentale de tout dictateur, quel challenge reste-il à relever une fois que l'on a fini d'égorger, piller et violer toutes les populations de notre terre ? La dépression guette vite le Hun à qui il ne reste plus qu'à se tourner vers Dieu. Cette nouvelle aventure rocambolesque confirme l'immense talent de Manu Larcenet qui cède ses pinceaux au brillant Daniel Casanave pour un livre absolument formidable et totalement indispensable.

Après avoir sensiblement touché ses lecteurs avec la parution récente du troisième tome du Combat ordinaire, voilà que Manu Larcenet met à la disposition du public le troisième opus de sa collection d'aventures rocambolesques, dans lequel on retrouve de nouveau un personnage historique ayant été sorti de son cadre normal et à qui sont prêtés des réflexions typiquement larcenesques.

Pour l'occasion, c'est Attila le Hun qui se retrouve sous les feux du projecteur, et dans une histoire très différente de celle présentée en 1954, dans le film portant le même nom réalisé par Pietro Francisci! En effet, les hordes de barbares commandées par Attila le sanguinaire à son apogée warrior ne s'apprêtent pas à marcher sur Rome et faire face aux redoutables troupes romaines de l'empereur Valentiniano, mais simplement à attaquer quelques paysans paisibles de la Beauce! Avec pour coéquipier Daniel Casanave, qui se distance de son style de dessin personnel afin de donner un rendu ressemblant aux travaux l'auteur, Manu Larcenet livre une histoire qui, contrairement aux épisodes précédents traitant respectivement de Freud et de Van Gogh, tombe malheureusement à plat vers le dernier tiers de l'album, pour terminer sur ce qui semblerait être un manque total d'inspiration. Quelle tristesse! Alors que les premières pages offraient quelques moments humoristiques bien agréables, les textes songés se font de plus en plus rares, et la fin laisse chez le lecteur un incontournable sentiment de déception.

En bref, ceci est un album bien moyen de Manu Larcenet dans lequel on trouve quelques moments drôles, ainsi que certaines bonnes idées, mais dont l'ensemble n'arrive pas à satisfaire pleinement. sad

ok no /5

Publié dans Critiques

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E
Coucou<br /> Je t'annonce la sortie d'une BD aujourd'hui qui s'appelle EGOVOX (de Yigaël et Céka). J'en parle sur mon blog si tu veux en savoir plus.<br /> Bonne continuation!
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