Critique 818 - Dreamers T.1 Rebirth
Présentation de l'éditeur
Alain Smillie enquête sur une série de meurtres d’une rare violence quand survient le vol d'un tableau ancien appartenant à la société STM Corp. Simple coïncidence ou connexion à prouver, il semblerait que cette vague de criminalité ait un lien avec le vol du tableau. Ailleurs en ville, Taki, employé forcé de la STM Corp est mandaté pour retrouver ce fameux tableau: il serait prouvé que Tom, son meilleur ami soit l'auteur du vol. Mais Tom a disparu...
Eh bien, si quelqu'un se sent l'âme d'expliquer ce qui se déroule dans cet album, il ne faut surtout pas se gêner! Car, même après avoir parcouru les 56 pages de cet album, le lecteur habitué aux constructions typiques de scénarii se sentira dérouté, si ce n'est décontenancé ou même abasourdi! En fait, pour tout dire, avec le récit qui donne l'impression de constamment sauter du coq à l'âne, on en vient rapidement à se demander si une certaine forme de stabilité sur laquelle on peut s'appuyer va bien finir par s'établir dans l'histoire avant la fin de l'album!
Ceci dit, l'étourdissement que provoque cet album provient uniquement du récit, car si ce n'était que des dessins de Jull, le lecteur aurait tout pour faire son bonheur. En effet, dans ce premier tome d'une série qui ne se rendra probablement pas jusqu'aux cinq prévus, l'artiste propose 54 planches superbement réalisées, puis mises en couleurs numériquement ave grand soin par Mick dans un genre qui s'apparente très bien au style du dessin.
En bref, graphiquement, les planches de cet album ont tout pour attirer le regard des gens qui le feuillettent. Cependant, le récit décomposé par Metapat est d'une confusion si poussée que rares seront les téméraires qui se rendront jusqu'au bout de ce premier opus.
/5