Critique 340 - Sans Pitié T.2 Coupe franche

Publié le par Philippe Grenier

Scénaristes : Bruno Pradelle & Pascal Génot
Dessinateur : Olivier Thomas
Coloriste : Bruno Pradelle
Éditeur : Emmanuel Proust
Collection : Trilogies

Taille : Grand format
Dépôt Légal : 04/2006
ISBN: 2-84810-125-3
Nb Pages : 48
Prix de détail : 22.95$ (12.90€)

Genre : Polar/Thriller



Synopsis du site de Emmanuel Proust
Marseille, automne 2000. Un polar sanglant qui met en scène de gros trafiquants de coke, des jeunes paumés, des flics ripoux et un redoutable tueur qui vient bouleverser tous les plans. Un univers sombre et désespérant à la Jean-Claude Izzo, servi par un dessin réaliste, au montage particulièrement efficace dans les scènes d'action. Deuxième volet d'un triptyque.

Prenant place dans cette grande ville du sud de la France, où un certain chauffeur - ou devrait-on plutôt dire pilote - de taxi a su faire rire des millions de cinéphiles avec sa trilogie d'aventures rocambolesques, voici le deuxième tome du polar signé Bruno Pradelle et Pascal Génot. Cependant, contrairement à la série de films réalisés par Gérard Krawczyk (et Gérard Pirès pour le premier volet), cette série de bandes dessinées offre de tout, sauf la possibilité de sourire! Sans Pitié T.1 En effet, il se dégage des deux premiers tomes de cette trilogie une ambiance sombre et obscure qui n'a rien à voir avec le temps radieux et ensoleillé auquel les marseillais ont droit une bonne partie de l'année! lunettes

Déjà, dès le premier abord, les couvertures des tomes mettent définitivement le ton, avec une forte prédominance du noir et du gris, mais agrémentées d'une touche de couleur jaunâtre à la Sin City afin d'amplifier l'effet grâce au contraste marquant. Ensuite, ce sont les planches dessinées par Olivier Thomas d'un trait réaliste fort irrégulier qui prennent la relève, en contribuant grandement à maintenir l'atmosphère étouffante crée par le scénario de Pradelle et Génot. Ceci pourrait être considéré comme une réussite, si l'on se fie seulement à cette toile de fond mise en place par le dessinateur, ainsi que par Pradelle en tant que coloriste. Or, il dans cette formule, il manque un élément important: l'intérêt. Car avec la construction actuelle de l'histoire, il est malheureusement difficile pour le lecteur de ressentir une forme d'attachement envers les protagonistes, et donc il en devient navrant de constater que, malgré les efforts mis en commun par ces trois auteurs, le lecteur ne se sent pas stimulé par le récit. sad

Bref, en guise de polar, cette série offre une présentation bien intéressante, mais elle souffre au niveau de l'intérêt qu'elle arrive à stimuler chez son lecteur. sad

ok no /5

Publié dans Critiques

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